On l’attend comme le Saint Graal, et pourtant, il n’est que la constatation d’une réalité qui faute de nous concerner nous fait rêver. Et pas n’importe quel rêve !
Mon premier est à la tête d’un empire de la distribution, mon deuxième a révolutionné la micro-informatique, mon troisième est un investisseur de renom. Et pour la première fois depuis un bon bout de temps, mon quatrième est français !
Vous l’aurez deviné, je parle bel et bien du classement Forbes déroulant les plus grosses fortunes de la planète et qui, d’une manière assez surprenante (ou pas), est sûrement plus attendu que le prochain discours présidentiel. Et pour cause, n’est-il pas palpitant d’ouvrir ces pages et de découvrir ces chiffres démesurés. Rendez vous compte, 73Mds séparent cette année le premier du classement du vingtième.
Sept comme bientôt septuagénaire, deux comme les deux chiffres qui composent la croissance de son groupe LVMH. Bernard Arnault est, n’en déplaise au fondateur de Zara, l’homme au 72Mds qui se hisse avec brio à la 4ème place du classement. Il a vu l’année dernière sa fortune croître de 70% par rapport à l’année précédente, soit 3.5Mn $ par heure et 800€ à la seconde.
LVMH n’est autre que la première capitalisation boursière du CAC40 avec ses 124Mds € de valeurs de titres en circulation. Rappelons un peu les activités du groupe qui se concentrent autour de 5 grandes divisions : Vins & Spiritueux (Belvedere, Dom Pérignon…), Mode et Maroquinerie (Dior, Givenchy, Kenzo, Berluti…), Parfums et Cosmétiques (Guerlain, Make Up For Ever…), Montres & Joaillerie (Bulgari, Chaumet, TAG Heuer…), Distribution sélective (Séphora, Le Bon Marché Rive Gauhe…) et d’autre activités (Les Echos, Radio Classique, Jardin d’Acclimatation…).
S’il fallait résumer le groupe de Luxe en 4 chiffres je citerai 70 Maisons d’exception qui l’entourent, 42Mds € de Chiffre d’Affaires en 2017 dont 5Mds € de bénéfice et un homme à sa tête qui guide le navire d’une main de maître. Si vous voulez en savoir plus, article consacré au groupe dans la rubrique Diagnostics.
A l’année prochaine !
